Rien pour ce mois
Les imposants bâtiments de deux étages, vidés de leurs engrenages, sont encore les témoins muets de la pratique industrielle de la meunerie sur le cours de la Sianne pendant la première moitié du XXème siècle.
Le moulin Abel-Seguy
Construit en 1939 sur l’emplacement de l’ancien bâtiment, le moulin de monsieur François Seguy a cessé toute activité en 1965 faute de rendement suffisant. Les paysans vendaient directement leur production aux marchands de grains de Massiac, Blesle et Allanche. Ainsi disparaissait le dernier moulin hydraulique de la vallée de la Sianne.
En 1937,le mur arrière du vieux moulin, vétuste, construit au 19ème siècle, s’écroula.
La décision fut prise de construire un bâtiment moderne sur deux étages qui utiliserait les dernières techniques de la molinologie hydraulique. Les machines furent commandées à la maison Toisset-Rose-Brault de Paris pour la somme de 120.000 francs, un investissement très important pour l’époque.
Les travaux démarrèrent en 1938 et furent exécutés par l’entreprise de maçonnerie Vergain de Ferrière Saint-Mary. Il commença à fonctionner en 1939. Ce fut un changement radical de méthode de travail, alors qu’avec le moulin à meules, tout se faisait à la main pour séparer les farines.
Dès le début des années soixante, l’activité du moulin connu de grosses difficultés. En 1965, François Seguy décida d’arrêter le moulin.
Le pressoir accolé au moulin moderne était celui qui fonctionnait déjà dans l’ancien moulin à meules Abel. A cause des nombreux prés-vergers de la vallée de la Sianne, il fallait, à l’automne, prendre rendez-vous au pressoir pour faire son cidre. C’est par tombereaux que le pommes arrivaient au moulin. Le reste de l’année on faisait de l’huile de colza (à partir de juillet surtout), de noix et de noisettes. On venait de très loin pour moudre, de Feydit, de Peyrusse...
Le pressoir du moulin Seguy était renommé pour la qualité du rendu des produits. Le mécanisme du pressoir était un fabuleux système tout en bois, représentatif des 18 et 19ème siècles.
Une roue hydraulique en métal, dit système de cuillères, assurait un très bon rendement grâce à la technique de l’eau forcée, amenée par le long bief.
Le moulin Tissidre
La minoterie de la Sianne située dans la partie basse du bourg, a connu une importante activité pour la fabrication de la farine, mais aussi avec son pressoir. La minoterie occupait l’emplacement d’un vieux moulin à meules en activité au 19ème siècle. Il fut racheté en 1910 à Antoine Soulier par Pierre-Antoine Tissidre. Son fils Roger lui donnera un nouveau souffle en construisant un moulin hydraulique .
En 1936, Pierre-Antoine Tissidre mit en service un nouveau moulin hydraulique avec des machines modernes de minoterie. Par la suite son fils Roger Tissidre lui succéda jusqu’à la fermeture définitive du moulin en 1960.
La minoterie de la Sianne connue une importante activité pour la fabrication de la farine, mais aussi avec son pressoir à pommes et à noix.
Dans les années 40, avant l’installation publique de l’électricité sur la commune, le moulin produisait du courant. A cette époque, on faisait payer aux habitants la consommation électrique au nombre d’ampoules par maison.
Le moulin de La Croze
Construit en 1898 pour prendre le relais des anciennes installations à meules, le nouveau moulin situé au hameau de la Croze (Auriac-l’Eglise), fondé par Monsieur Fénolhac changeait radicalement de style, en utilisant les systèmes hydrauliques et l’électricité.
En 1936, Pierre-Antoine Tissidre mit en service un nouveau moulin hydraulique avec des machines modernes de minoterie. Par la suite son fils Roger Tissidre lui succéda jusqu’à la fermeture définitive du moulin en 1960.
La minoterie de la Sianne connue une importante activité pour la fabrication de la farine, mais aussi avec son pressoir à pommes et à noix.
Dans les années 40, avant l’installation publique de l’électricité sur la commune, le moulin produisait du courant.
A cette époque, on faisait payer aux habitants la consommation électrique au nombre d’ampoules par maison.