Rien pour ce mois
La particularité du fond de vallée imposait ce type de construction. Certaines parcelles étroites, difficiles d’accès n’étaient accessibles que par des ponts solides et résistants aux intempéries.
Les ponts élevés et financés par des particuliers ou la collectivité reliaient différentes parcelles de prés ou de bois. Communaux, ils permettaient la circulation sur les chemins ancestraux de desserte locale où vers des pacages collectifs.
Deux types de ponts franchissent la Sianne sur son parcours, notamment sur le territoire de la commune d’Auriac-l’Eglise : le dos d’âne et l’anse de panier, des techniques issues du Moyen-Age.
Le dos d’âne
Les ponts en forme de dos d’âne se retrouvent fréquemment dans les massifs montagneux, notamment en Auvergne.
Le profil en dos d’âne résulte tout simplement du fait que les accès au pont sont plus bas que le sommet de l’extrados de la voûte, l’ajustement se faisant par
remplissage plus ou moins prononcé de ses reins.
L’anse de panier
C’est dans le dernier quart du 17ème siècle que s’est imposé en France l’usage de l’anse de panier pour les ponts.
L’anse de panier ou en plein cintre est la résultante de la largueur de l’arche souvent surbaissée, de la hauteur des accès et du débit attendu en période de crue.
Selon les spécialistes de l’archéologie fluviale, l’usage de l’anse de panier dans les petits ponts ruraux suffit à exclure une époque de construction antérieure au 18ème siècle.
.